Le Lycée Jacques Moudeïna de BONGOR, 1ère Ecole Supérieure de l’AEF en dehors de Brazzaville créée en 1942, devenue Collège puis 1er Lycée du Tchad avant même le Lycée Félix Eboué de N’Djamena, offre à la rentrée scolaire 2011/12 un nouveau visage grâce aux fonds pétroliers. Les bâtiments construits dans les années 55-60 ont fait place à des structures à étage et l’ancien bâtiment en briques et en arcades, parallèle au Logone, a été réhabilité comme témoin de l’histoire. Bonne année scolaire aux élèves qui inaugurent ces nouveaux locaux, en souhaitant que ceux-ci résistent longtemps à l’usure du temps, ce qui dépend, comme pour tous les nouveaux bâtiments de ce genre

Dans le personnel du BELACD, le Dr Bernhard et Ursula RÖMHILD ont quitté Pala le 17 juillet 2010 pour retourner en Europe avec leur véhicule par le chemin des écoliers (Afrique de l’Ouest, Espagne…) au terme de leur contrat de 3 ans au service de la Santé, des Dispensaires, du CEDIAM, donc des Personnes malades, handicapées ou touchées par le VIH, sans oublier le dépôt et la gestion des médicaments ; ils étaient arrivés à Pala le 21 août 2007. L’Inspecteur diocésain des ECA, PAFING TEKO, est aussi parti le 30 juin pour rejoindre la Fonction Publique à l’Education nationale après 4 ans de présence. Pour le Programme Agriculture durable, un 3e animateur a été embauché le 1er juillet, M. Joël KALPEU-BE ZOUMROU, pour le secteur Torrok-Djodogassa. Enfin pour le Comité d’Appui aux Mutuelles de Santé (CAM), à la même date ont été embauchés : Djétaroum MYANYO (coordinateur), DANTOUSSOU Emmanuel et BOURYANE Berthe (agents marketing) et DJAM KEDA Bienvenu (agent mutualiste).

Les participants ont vu en cette Assemblée diocésaine une initiative œcuménique allant dans le sens de l’unité des chrétiens. Le coordinateur de la Commission diocésaine Justice et Paix l’a d’ailleurs remarqué dans son mot d’ouverture : la justice et la paix sont des valeurs évangéliques. Lorsque nous parlons de la justice et de la paix, aucun croyant ne devrait être indifférent. Travailler pour la justice et la paix ne doit donc pas être l’apanage des seuls chrétiens catholiques, mais l’affaire de tous les croyants quels qu’ils soient. Il n’y a pas d’excuse pour celui qui demeure muet devant les situations d’injustices et d’insécurité. Par conséquent, tous les membres de toutes les Églises sans distinction sont

Le P. Alois BAUMBERGER, Fidei Donum du diocèse de Bâle au diocèse de Pala depuis octobre 1978, d'abord à TAGAL, puis GOUNOU-GAN/HOLOM et enfin à DJOUMANE depuis 2000, a quitté le 30 mai 2010, pour aller en Suisse puis à Ngaoundéré, mais il a promis revenir occasionnellement visiter les communautés de Djoumane devenues orphelines de Père. Revenu de congé le 20 août à Djoumane, il est parti pour Ngaoundéré le 15 septembre et il a prévu de revenir fin novembre pour 12 jours, puis début en mars pour le Carême (13 jours de retraites). Après? En tout cas, Alois, grand merci pour tout ce que tu as vécu et fait vivre pendant ces 32 ans de présence, pour ton dévouement sans compter, ta proximité avec tout le monde, ton souci constant de relier la vie concrète avec la Bonne

Chez les Frères du Sacré-Cœur de PALA, le Fr. Honoré ALLAH-FI NDJAYE arrivé le 1er septembre pour un an a fini son stage et nous a quittés le 17 juillet 2010. Le Fr. Télesphore-Ngoïmar Dji-Allahde DJIMTOLNGAR, tchadien, diplômé en Sciences de l’Éducation, en production animale et en gestion fi-nancière, a été affecté au Collège Elie Tao Baïdo comme directeur-adjoint ; il est arrivé à Pala le 5 juillet 2010. Nous avons aussi accueilli pour un an 2 jeunes frères stagiaires, Manfred Kombi NDOUMBE, ca-merounais de Douala arrivé le 10 septembre et Jean Doum-Hani DOUKSIDI, tchadien de Gounou-Gan arrivé le 31 août, venus tous les deux du noviciat de Nianing (Sénégal).

« L’Église de Pala, au service de la Réconciliation, de la Justice et de la Paix »

Du 26 au 28 octobre 2010 s’est tenue à la cathédrale de Pala une Assemblée diocésaine sur le thème du 2e Synode des Évêques d’Afrique à Rome en octobre 2009, afin de mieux se l’approprier. Convoquée par Mgr Jean-Claude Bouchard avec l’appui de la Commission diocésaine Justice et Paix (JPx), elle a vu la participation de prêtres, religieux, religieuses et fidèles venus des cinq zones pastorales du Diocèse, et de plusieurs pasteurs et fidèles des Églises protestantes. Elle a regroupé 130 personnes. Et deux invités marquants : le coordinateur national de Justice et Paix, l’abbé Raymond Madjiro, curé de la cathédrale de N’Djaména,

Chez les Oblats, Fr. Félix OYOSORO, omi nigérian, en stage pastoral à LERE depuis le 13.09.2009, nous a quittés le 27 août pour renouveler ses vœux le 8 septembre et poursuivre ses études de théologie à Yaoundé. Notons au passage l’élection le 29 septembre du provincial OMI du Cameroun, le P.Cornelius NGOKA, comme 1er Assistant du nouveau Général des Oblats à Rome. Il faudra donc un remplaçant à cette charge. Et on attend aussi avec impatience l’arrivée à LERE d’un Oblat polonais, le P. Euge-niusz. Le P. John Ekpo prend en charge la paroisse de GUELO, tandis que MOMBAROUA sera desservi depuis LERE et que POZLORO sera un « vicariat » de la paroisse de LERE.

Jean-Philippe LEPRIEUR, coopérant DCC, séminariste du diocèse de Coutances, est arrivé à la Fraternité St Jean de PALA le 8 septembre 2010 comme professeur.

Chez les Sœurs Apostoliques de Marie-Immaculée à PALA, après le départ de Marthe le 15 juin, 2 sœurs sont revenues de France le 18 août : Sr Marguerite PALUD qui fut déjà à Pala comme infirmière de 1970 à 1985 et qui nous revient après un long temps en France et en Haïti, et Sr Angéline FESSI qui retrouve sa terre natale après avoir fait 2 ans et ses premiers vœux à la maison-mère à Ecully. Notons à cette occasion que Sr Julie MAÏKANG va aussi rester à Pala ayant obtenu son diplôme d’IDE à Garoua en juin dernier.

(Extraits de récits de voyage d’exploration)

III. André GIDE : «Le retour du Tchad» (1928) [2/2]

L’écrivain français André Gide (1869-1951) a passé près d’un an (juillet 1926-mai 1927) en Afrique Équatoriale Française, en compagnie du cinéaste Marc Allégret. La description journalistique qu’il fit alors des conditions de vie des gens le long du Congo, du chemin de fer Congo-Océan, de l’Oubangui-Chari et au Tchad forme un long réquisitoire contre l’administration coloniale et les grandes compagnies concessionnaires, avec un fort retentissement à l’Assemblée nationale française. En janvier 1927, Gide et son équipe descendent le Chari de Fort-Archambault à Fort-Lamy et, de février à mai 1927, ils remontent le Logone jusqu’au niveau de Katoa (rive tchadienne) et de Pouss (rive camerounaise). Voici