« Une année de bienfaits accordés par le Seigneur » (Lc 4,19)

Écrit par Gabriel Arroyo le .

Le présent « Église de Pala » est un numéro spécial consacré à l’année jubilaire que nous venons de vivre. Il n’a pas la prétention de rendre compte de tout ce qui s’est fait dans notre Église durant cette année car il faudrait un livre !  Mais il est important de garder un certain nombre de souvenirs de ce jubilé qui a représenté un événement important pour notre Église.

La foi est quelque chose de personnel

Écrit par Mgr Jean-Claude le .

« Si quelqu’un m’aime, il restera fidèle à ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui. (Jn 14,23)

Peut-être va-t-on s’étonner que j’écrive à partir d’un texte qui est archiconnu. Il s’agit en fait d’un extrait de l’évangile de la messe de la Pentecôte que nous avons entendu hier. Mais je trouve que ces paroles de Jésus sont non seulement bien adaptées pour l’année de la foi mais qu’elles nous interpellent aussi pour notre travail d’évangélisation et même de promotion humaine. Nous parlons beaucoup d’inculturation mais est-ce que nous ne passons pas souvent à côté de l’essentiel, tout en nous demandant pourquoi notre travail ne produit pas de résultats ? Je vous livre en toute simplicité quelque chose de ma méditation préparatoire à mon homélie d’hier. Nous croyons connaître l’Évangile mais on y trouve toujours du nouveau.

LA FOI, RÉPONSE À L’ÉVANGILE (Rm 1,1-5)

Écrit par Mgr Jean-Claude Bouchard le .

Tous nous trouvons que dans notre Église catholique romaine il y a beaucoup d’événements et d’occasions de célébrer quelque chose. En premier lieu, les synodes, soit pour l’Église universelle, soit pour les Églises particulières. En ce qui nous concerne il y en a eu trois en six ans : synode sur la Parole de Dieu, 2ème Synode pour l’Afrique, et le dernier sur la Nouvelle Évangélisation. À cela s’ajoutent les journées mondiales qui reviennent chaque année. Et finalement il y a encore les années consacrées à une intention particulière : année paulinienne, année sacerdotale, et pour l’année qui vient de commencer une Année de la foi que le Pape a promulguée officiellement et qui a commencé le 11 octobre dernier. À l’occasion de chacun de ces événements ou célébrations sont publiés des documents. Souvent nous nous posons la question : comment notre Église peut-elle arriver à suivre et faire bénéficier les communautés de fidèles de toute cette richesse ?

Mais malgré tout ce qu’on vient de dire, je crois qu’il nous faut porter une attention particulière à cette année de la foi. D’abord parce qu’elle est bien située à la suite des synodes sur la parole de Dieu et la Nouvelle Évangélisation, et aussi et surtout parce que je crois que notre Église a un grand besoin d’approfondir sa foi et de s’interroger sur sa façon de vivre à la suite du Christ. Cette année de la foi veut aussi souligner les cinquante ans du concile Vatican II (1962) et les vingt ans de la publication du catéchisme de l’Église catholique (1992).

« Une évangélisation sans libération de l’homme n’a pas de sens » (Jean-Paul II)

Écrit par Mgr Jean-Claude le .

On m’avait demandé de préparer une introduction un peu consistante pour lancer la dernière Assemblée générale du BELACD qui vient d’avoir lieu. En effet, on réalise que le BELACD risque de piétiner s’il ne se renouvelle pas, et pour se renouveler il doit avoir l’idée la plus claire possible de sa nature et de sa mission. Cela est d’autant plus important que le personnel masculin et féminin de notre Église change régulièrement. Certains ou certaines ne savent pas ce qu’est le BELACD, même si une initiation leur est donnée lors de la session de formation (malheureusement trop courte) prévue pour les nouveaux chaque année. Il n’entre pas dans le contenu de cet éditorial de faire un long discours sur le BELACD. Je ne peux pas non plus analyser dans les détails les lacunes éventuelles de notre évangélisation. C’est un travail de longue haleine qu’il faut faire ensemble.