Tous nous trouvons que dans notre Église catholique romaine il y a beaucoup d’événements et d’occasions de célébrer quelque chose. En premier lieu, les synodes, soit pour l’Église universelle, soit pour les Églises particulières. En ce qui nous concerne il y en a eu trois en six ans : synode sur la Parole de Dieu, 2ème Synode pour l’Afrique, et le dernier sur la Nouvelle Évangélisation. À cela s’ajoutent les journées mondiales qui reviennent chaque année. Et finalement il y a encore les années consacrées à une intention particulière : année paulinienne, année sacerdotale, et pour l’année qui vient de commencer une Année de la foi que le Pape a promulguée officiellement et qui a commencé le 11 octobre dernier. À l’occasion de chacun de ces événements ou célébrations sont publiés des documents. Souvent nous nous posons la question : comment notre Église peut-elle arriver à suivre et faire bénéficier les communautés de fidèles de toute cette richesse ?
Mais malgré tout ce qu’on vient de dire, je crois qu’il nous faut porter une attention particulière à cette année de la foi. D’abord parce qu’elle est bien située à la suite des synodes sur la parole de Dieu et la Nouvelle Évangélisation, et aussi et surtout parce que je crois que notre Église a un grand besoin d’approfondir sa foi et de s’interroger sur sa façon de vivre à la suite du Christ. Cette année de la foi veut aussi souligner les cinquante ans du concile Vatican II (1962) et les vingt ans de la publication du catéchisme de l’Église catholique (1992).